À chaud

21 décembre 2006 par acacia

On a traversé des pourritures d’années à scruter sur des toiles des pourritures endimanchées, des cadavres du samedi soir au carnage des dimanches matins quand une brume glacée passe sur les corps restreints contraints un point.

et des suspensions j’en connais quelques rayons, il faut me dévoiler je suis tordu ces lettres bout à bout s’adressent à tous les corps qui puent chuis un vaurien, j’vaux rien, j’veux des explosions de décor et suinter pore par pore par pore par pore des désirs équato, animalaux, pédalo, couino, gouino, pédo, ancest, inceste trop,trop d’air dans la carlingue, l’excès j’veux qu’ça m’flingue parce que la mort de ça, c’est la réalisation de ça,et vice-versa, enfin chais pas si tu vois quoi

on s’est mu comme des bouts d’manège d’opérette, comme des carcasses à vides pleins de trous d’air de rien et quoi ?j’ai papilloné dans les étoiles de ton corps et je sais pas trop , enfin, si c’était le tien ou celui de l’univers de l’unique ver démesur hubris tout l’tralala, plus tard je regretterai sans doute tout et rien, à moins que ce ne soit le contraire et puis ce sont des bris de coton en...suspension...

je ne porte pas d’armure, j’sais pas, mais ça n’a rien de dur.

en fait, c’est comme, partir dans la ville-limite, rentrer dans un maquis, se dissimuler pour mieux en jouer,

mes pieds, mon sac, ma bite et mon couteau,

tout ça à la fois et des foldingueries sucrées qu’entièrement je régurgiterai et ça resterait tellement sexy. alors brutalise-moi, ma main,

le sexe, ben c’est pas mon sexe. j’crois pas, j’crois plus. Un ensemble de technologies hi-tech, un crackage de freeware dont je(lui, elle, ce corps-là) suis (est) le héros-zéro, et sur un clacclac binaire, je détourne un avion et démultiplie les propriétés dans une éruption brutaloé vera d’amandes douces et de ... nous sommes des planètes-vierges, terraforme-moi, vis par là, meurs à moi,finis de me détruire en me continuant dans ton corps dans d’autres fais un peu c’que tu veux quoi le plaisir est dolore, de l’heure ben on s’en tape un peu, repasse si tu veux/peux c’est free c’t’un peu l’anarchie c’est pas trop d’la poésie, c’est un flingue dans ma bouche qui crache des salves de sensualité cosmontologiques, comme des gouttes brûlantes de savoir-pouvoir que l’on ne détiendrait jamais, ou alors seulement quelques milliardèmes d’instant, et jamais vraiment sur quelqu’une, croque et recouvre-toi de fruits mûrs, que ça colle, etça colle roule roule roule au long du temps, rien n’est encore joué et à c’qui parait je préfère être encore une sorte d’enfant, comme ou pas conne comme les grands, ces brigands, ces bouffeureuses tristes à crever, l’estomac dont certaines des coutures sont plus très loin de lâcher, c’est une install-party, à l’intérieur de mon zizi, mon hachoir à viande qui demande le malpoli, au lit, douche froide, lent va-et-vient, mute, se dilate en carême, un jeûne autonome,une ascèse métabolique qui éclate en rubans de fluides multicolores,

touche-moi, ou pas, plus du tout, stop, encore,

j’ai pas pris mes précautions, pratiqué dans tes yeux une forme d’auto-sexualisation subséquente à tes yeuxxxxx, ta bouche mais pas que, gaz volatils, persil, cils, mefourrer diverses choses, resexualiser mon anus, en vouloir plus, moins, j’en sais rien. Et mes fesses ?

M’en fous, de toute façon c’est illisible les caresses.