Prostitution Pro-Féministe ?

12 février 2009 par  l’oiseau-noire

« Jeudi, 20h. J’ai une séance de prévue avec un client, quelques galères pour trouver le lieu du rendez-vous mais on finit enfin par se trouver. Je monte dans la voiture, il me semble tout de suite agréable et semble avoir dans les 30-40 ans. En effet, il est honnête, respectueux et plein d’affection. Un climat de confiance s’installe rapidement. On arrive dans son logement de fonction, il appréhende que ses collègues logeant à côté le voient en ma compagnie. Tout va bien ! Il me paie le tarif convenu en me disant qu’on commence par ça, et me demande si la pénétration est envisageable si jamais il y a un bon feeling. Je ne la pratique pas du tout et lui explique que dans tous les cas ce sera pas faisable. Je lui précise qu’il y a énormément de manières de baiser en dehors de la pénétration. Il est curieux. On commence alors la séance par un massage érotique, alternant masturbation, french kiss, fellation et caresses. Il me fait remarquer comment sa bite est raide. Et puis il jouit une première fois. Après coup, il s’interroge encore sur le fait que je ne pratique pas la pénétration, pourtant il a eu l’air de bien apprécié notre premier rapport. Conditionné ?

Il me demande si même avec mon petit copain je ne me fait pas pénétrer. Je lui précise que je n’ai pas de petit copain, que je préfère les femmes et que de toute façon, c’est également une contrainte physique. J’enchaîne alors sur le fait que beaucoup d’hommes ne savent pas réellement comment faire jouir une femme grâce à son clitoris, mais se focalisent trop sur la pénétration. Il me dit alors qu’il ne demande qu’à apprendre. En premier lieu je lui dis que commencer par des cercles autours du clitoris ça peut être sympa, il me demande alors où est le clitoris (!) Il continue à me demander sans pudeur d’autres techniques, et dérive quelques fois du clitoris.. Je le lui signale, il n’est pas gêné. Ce qui est bien dans les rapports clients-putes, c’est souvent ce côté où il n’y a pas de gêne. C’est un travail, pas une relation affective et on est jamais obligé de se revoir. Les hommes dévoilent alors plus librement leurs faiblesses et leurs ignorances, ils se laissent aller aux mains d’un-e ’professionnel-le’. On pourrait dire que sur ce point, ça se rapproche du rapport client-médecin..

Mon client recommence à bander, je m’allonge sur lui. Son sexe est entre le mien et mon bas ventre, je le masturbe du coup en dansant du ventre. Il prend plaisir et me complimente sur ma danse. J’accélère, il jouit. Détente, on est posé dans son lit, il est plus que satisfait. Il me demande si je suis fatiguée, je lui répond que non d’habitude je baise avec des femmes et qu’elles ont le mérite d’être endurantes ! Un peu vexé.. il me demande quand même de l’appeler dès que je reviens dans les parages. »