Soirée assise dans la cour à parler avec des gens, et soudain elle est assise près de moi et nous parlons et elle est comme une déesse humaine, nous passons la soirée et la nuit à parler puis je la perds de vue et vais me coucher, des étoiles sous les paupières.
Le lendemain, nous nous croisons - elle fait partie d’un groupe qui organise des performances, moi je cours pour trouver une tondeuse afin de me faire raser les cheveux. Caresses légères et timides dans le cou, sur les bras, sur les joues - elle refait ma tresse et je pourrais rester éternellement avec ses longs doigts jouant dans mes mèches. À un moment, nous échangeons notre premier baiser, j’en reste tremblante. Après les performances, nous cherchons un endroit tranquille et atterissons sur la mezzanine metalique puis dans le cyber-espace. Je glisse mes mains sous son T-shirt , intimidée, pour effleurer ses petits seins haut perchés. Elle retrousse ma robe de mariée et ses mains s’insèrent dans ma culotte. J’ouvre son pantalon, mes mains explorent son sexe puis je descends et m’accroupis devant elle pour redécouvrir cet émerveillement : faire un cunnilingus. Écarter ses lèvres du bout de ma langue, cerner son clitoris et jouer avec, plonger quelques doigts dans l’humidité de son vagin, tendre l’autre main vers ses tétons, me concentrer sur sa respiration - faire une longue pause pour titiller ses tétons, excessivement sensibles, puis redescendre le long de son ventre, replonger dans sa moiteur soupirante sans plus m’arrêter, encouragée par ses "my god !" jusqu’à sentir l’explosion, puis me relever et la prendre dans mes bras afin de compenser ses jambes vacillantes. Dormir ensemble sur le toit, à la belle étoile.
Dormir ensemble une nuit sur deux. La fois suivante, après diverses caresses elle me donne un orgasme en me pénétrant de ses doigts pendant que je me masturbe - elle aime beaucoup ça, moi aussi, et je suis surprise de la spontanéité avec laquelle vient cette pratique que j’apprécie tant et que mes partenaires hommes ont souvent du mal à trouver satisfaisante. Je la regarde s’endormir en effleurant sa peau sombre du bout des doigts, maintenue éveillée par l’émerveillement qui me saisit.
Cette dernière nuit, toute tendresse, me serrer contre elle parce qu’elle est malade, elle a froid. Le dernier matin, elle me réveille parce qu’elle veut passer encore un peu de temps avec moi avant de partir. Elle vit au Danemark - on aura pas l’occasion de se revoir très souvent, mais j’irai lui rendre visite ou alors elle viendra, j’espère. "Peut-être avant la fin de l’été" me dit le mail qu’elle vient de m’envoyer...