le videles bords de gouffreles pas en avantde côtél’absencela tienne avant la mienneet là encorepas possible de gérerde laisser fonctionnerne pas me répandresauf dans des kleenexne pas t’envahirles yeux fermés grand ouvertset des pistes le long de la/ta/ma peauil me faudra m’explorerje voulais que tu fermes la porteque la dernière nuit dure toujourset je ne m’explique paset je t’aimeet c’est doloreet je nous aimeavec ces silenceset ce qui coule de toi à moi à toiet ce qui crisse de nousmes imperfectures mes rations mes imperfections mes raturesles tiennes après les miennesla douleur tout au fond le mur tout autouret on ne remonte pason n’annule pason constate l’étendue des dégâtson s’tient droitridiculeon encaisse ou paset le fossé qui se creuseet les postures de défense de justificationet le souhait que tout s’arrête là car il n’y a que des ruineslà où je suis passéet l’envie que tout continue me prenne me traversesur d’autres modes d’autres mondeset la haine de soi le dégoût cette peau inhabitablele pouvoir le rapport qui nous tientles bugs en série les trous d’airce monde-ci inhabitableet le contrôle affecté simuléje gère je gère je gèreouai ouai ouaicomme si ça devait fonctionnerse laisser appréhenderil n’y a que nouset je suis un débutet aussi la suite de mes misèreset aussi une grosse merdeet aussi des devenirs en étoilequi ne se conjugueront paspas dans l’harmonieles principes aigüs de la grammaire etde la concordance des tempsle con corps danse et suit essuie ce qui reste des traces de la veilleje ne faisais jamais la vaissellelaisser entrer l’obscuritése taire et se laisser prendre par la chutel’enfant perdu et le bourreau le monstreet l’ordinairele bon fonctionnaire qui gère gère gèreenvies de caniveau et te revoirle sel des jours et le soleil poivré d’un matin de févrierquand tu dors encoreet que ta respiration me transporteet ça tangueet tu sais lécher mon aisselle comme personneet tu me forces et j’accepte cette ligne de crêtesur le filet je manque de me ramasseret je tombeaccepter la chuteet s’y sentir exister en pleinen communavec les moisissures sous la peaudans la bouchesur mon sexe qui protubèreje suis blanc et je suis pas fieret je n’ai pas perdu tous les interlocuteursceux en qui je peux renverserma bile mon huile bouillante (et réciproquement)ce qui coince fait obstacleet dans la chute je te trouveraiet l’important c’est pas l’atterissageil me faudra ravalery prendre partprendre partimesurer toutes les secondesl’étendue du mur et ses conséquencesl’irréparable l’incassableet vivre la marge de manoeuvrele point de non-retouravec la rageavec les dentsavec finesseavec du tempsavec l’absencese supprimerrebooters’annulerdelete delete deleteand the beat goes on